dimanche 10 mai 2009

Daniel Wallace - Comment écrire un gentil roman inoffensif et consensuel et cinq leçons et un bonus-track.

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Leçon N°1 : prenez un thème ancestral, la quête identitaire, ou bien la figure maternelle si la quête identitaire n'est pas disponible.

Leçon N°2 : démerdez-vous pour que ça n'ait pas l'air trop éculé... je sais, ce n'est pas forcément évident, surtout que vous n'écrivez pas très bien (ni très mal d'ailleurs, enfin vous êtes dans la moyenne). Vous n'avez qu'à essayer de trouver une idée un peu originale (allez, faites un effort, au moins une) histoire de vous démarquer de la concurrence, un truc un peu burlesque, je sais pas moi... tenez par exemple : un concours du Roi de la saucisse. Ah merde non, déjà fait. Et la pastèque tiens ? La pastèque, ça n'a pas été fait que je sache ? Et puis c'est un fruit sympathique la pastèque. Plein de flotte. Sucré. Aussi rond que jovial... Donc mettons que vous allez glisser dans votre livre un concours du Roi de la pastèque, histoire de donner un côté pittoresque à votre histoire (que bien sûr vous ferez se dérouler dans l'Amérique profonde - inutile de préciser que le concours de Roi de la pastèque ça ne collerait pas à New York).

Leçon N°3 : essayez de vous trouver un style. Non pas littéraire (vous n'en avez aucun, comme la majorité de la population de cette planète), un style au sens gimmick, un truc qui va donner l'impression que votre patte est reconnaissable. L'obsession du récit oral, du discours rapporté par exemple. Ca marche bien, en plus c'est assez populaire de nos jours (ce serait marrant hein... que vous fassiez un succès avec mes petits conseils ?).

Leçon N°4 : bon maintenant on passe aux choses sérieuses : va falloir inventer un personnage. Le mieux c'est qu'il soit narrateur, au moins de temps en temps. Histoire d'injecter un peu de chaleur humaine, et la chaleur humaine ça passe vachement mieux à la première personne, ça donne un côté "vécu" à votre histoire, ce qui du coup lui confère un semblant de légitimité (nous sommes toujours dans la perspective de faire croire au lecteur indulgent que votre intrigue n'est pas complètement éculée).


Leçon N°5 : la plus importante ! le découpage structurel. Vous vivez au vingtième-et-unième siècle, tout de même ; vous ne pouvez pas vous permettre de raconter une histoire avec une structure des années quatre-vingt-dix (à moins de vouloir passer pour un gros ringard). Après bon... vous n'avez pas cent-cinquante options non plus (vous vivez au vingt-et-unième siècle, le classicisme est de rigueur). Je sais... c'est pas facile d'être classique sans être ringard, traditionaliste sans être réac... mais bon, vous êtes un écrivain, vous êtes censé faire preuve d'un peu de subtilité (sinon vous n'avez qu'à écrire des films, merde). Donc je disais quoi ? Ah oui : deux solutions s'offrent à vous. Principalement. La multiplication des narrateurs ou le brouillage chronologique. Je vous conseille plutôt la première... c'est sûr que la seconde est plus tentante, ça fait un peu Faulkner, un peu Roth ou un peu Banks, enfin ça fait très grand écrivain américain... sans doute, oui - mais c'est super casse-gueule. La multiplication des narrateurs est beaucoup plus appropriée à quelqu'un de votre niveau. Déjà, ça colle avec votre obsession du discours rapporté... oui parce que les romans, j'ai oublié de vous le dire, mais c'est mieux quand ça colle. Et ensuite, ça peut à moindre coût donner l'impression que votre livre est complexe, même si ce que vous racontez avec votre style banal est un truc assez banal. Eh ouais, c'est tout un art...

... hein quoi ? Non... je ne comprends pas pourquoi vous protestez. Hein ? Votre livre va avoir l'air décousu ? Mais... vous me suivez ou pas ? Non parce qu'apparemment vous n'avez rien compris : votre livre va avoir l'air sophistiqué ! Pas décousu. On va avoir l'impression que vous racontez un truc kaléidosco... hein ?...

... bon, écoutez Daniel, moi je veux bien vous aider, mais si vous voulez qu'on s'entende il va falloir que vous soyez un peu plus attentif. Si vous croyez que c'est facile de transformer une brêle en auteur culte vous vous gourez lourdement. C'est tout un travail ! Vous pensez peut-être que Milena Agus a fait sa mue en dix minutes ?


👎 The Watermelon King (Le Roi de la pastèque)
Daniel Wallace | Mariner Books, 2003


L'avis de LHIS "on n'est jamais d'accord mais on s'aime quand même" BEI, chez les CHATS.
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94 commentaires:

  1. Très bon ! Je crois que je vais en rire encore quelques temps, rien qu'en y repensant. Cela dit, je n'ai pas lu le livre, mais la critique est vraiment drôle.

    BBB.

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  2. Gentil et inoffensif, c'est tout à fait ça.

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  3. quand je pense qu'aux Etats-Unis mêmes, il y a des cours pour devenir écrivain... ça doit ressembler à ça non ?
    t'as des chances de devenir enseignant Thom, là-bas...

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  4. Oui... les fameux cours de creative writing n'ont pas fait que du bien à la littérature américaine... finalement, avec ou sans cours, le résultat est toujours le même : les meilleurs, ceux qui savent s'affranchir des contraintes, parviennent à exploser... les autres bricolent avec des ficelles usées et un style très uniforme. C'est pareil en France, pourtant il n'y a pas de cours pour devenir écrivain. Comme quoi...

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  5. Je vois que la tête de Daniel n'est pas encore tout à fait stabilisée après le jdoïïïïnnng ! de tes remarques.(c'est un visuel de Beep-beep et le Coyote qui me vient. :-) )

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  6. J'ai cherché une vidéo youtube pour illustrer mais j'ai rien trouvé :-)

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  7. Des critiques comme ça, on en redemande ! En même temps, il y a de quoi couper les pattes à beaucoup d'aspirants écrivains. Tout n'a-t-il déjà pas été écrit (et tellement bien) par d'autres ?

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  8. C'est le plus vieux débat du monde (enfin... juste après l'oeuf et la poule, bien sûr). Sans doute pas, en tout cas pas avec la même sensibilité et le même style. Encore faut-il évidemment avoir une sensibilité et un style qui nous soient propres...

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  9. Je sais bien, mais ta façon de démonter ce roman fait forcément resurgir cet éternel débat. Quand la critique est meilleure (et de loin, si on est prêt, et on l'est, à te croire sur parole) que l'objet qu'elle critique...

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  10. @ Mélanie B. : Hihi. Meilleure de loin je ne sais pas, mais tellement plus inventive que comparer c'est presque méchant :)

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  11. c'est lui qui avait écrit Big Fish...
    film correct de Burton (le seul depuis 12 ans) mais roman prodigieusement terne et ennuyeux...

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  12. Mélanie & Lil' >>> je ne sais pas si ma critique est à ce point meilleure :-) Je n'ai vraiment pas ce sentiment, j'ai même trouvé l'exercice assez... facile. Par contre effectivement ça m'est sûrement arrivé de faire des critiques meilleures que les bouquins... et pas forcément sur des bouquins que je n'ai pas aimé, d'ailleurs...

    Ska >>> moi j'ai pas spécialement aimé le film (le dernier Tim Burton que j'ai aimé est sans doute Sleepy Hollow), que j'ai trouvé un brin bavard et un peu terne (aussi)

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  13. (extérieur nuit)
    Cataclop cataclop cataclop couic !

    (extérieur jour très nuageux et sombre)
    Cataclop cataclop cataclop couic !

    (extérieur crépuscule)
    Cataclop cataclop cataclop couic !

    Voilà l'histoire de Sleepy Hollow, le premier Tim Burton que j'ai trouvé inintéressant.

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  14. je vais finir par ne plus t'aimer tu sais ? ;-)

    Ps: Prends ton temps pour lire "Prière pour Dawn" alors :-)

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  15. Ahah, excellent! Bon, la boulette de Daniel, c'est d'avoir imprudemment opté pour le melon alors que la saucisse, certes moins originale, reste une valeur romanesque sûre, c'est bien ça?

    (euh... pour Tim Burton qui ne fait rien de bon depuis longtemps: si je dis que j'ai beaucoup aimé "Mars attacks", c'est donc que j'ai un humour un peu minable?)

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  16. Mars Attacks est génialissime et... antérieur à SH (qui n'est pas mauvais, mais qui n'est pas très bon, à part faire passer un bon moment).

    Maintenant, j'ai rencontré bcp de personnes effarées qu'on puisse trouver Mars attacks comme autre chose qu'une grosse rigolardise. Et pourtant, sous ses dehors faussement blockbuster pastichant, il y a quelque chose de Joe Dante là-dedans.

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  17. Sleepy Hollow est un de mes films favoris, et je le trouve absolument magistral (comme tout le monde, croyais-je...) tant dans sa manière d'exploiter les vieilles croyances populaires que dans son esthétismes, ses références appuyées aux films de la Warner comme l'interprétation magnétique de Depp... et bien sûr Christina Ricci, certes pas aussi magique en blonde (l'exception qui confirme la règle était Buffalo'66) qu'en brune, mais charmante quand-même.
    Mars Attacks est assez excellent aussi, pour un film avec Pierce Brosnan :-)

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  18. C'est malin, tu m'as donné envie de le lire, rien que pouvoir dire que j'ai aimé ! :-)

    Et puisqu'il est question de Big Fish, je suis obligé de parler de ce générique de fin avec la voix d'Eddie Vedder chantant Man of the hour… Impossible de décoller de la salle, ce jour-là.

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  19. Puisque le sujet a dérivé sur Tim Burton, je peux en placer une. Oui parce que je suis fan, j'ai adoré Sleepy Hollow (ah, Christina...) et encore plus Big Fish, qui fait partie de mes films fétiches.
    Euh, oui, c'est tout ce que j'avais à dire...

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  20. Ah non mais c'était pas inintéressant :)

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  21. Je rejoins complètement Christophe sur Sleepy Hollow (le début de la fin de Burton : du pastiche, certes visuellement superbe mais tournant à vide selon moi, alors que les très nombreuses références - dans Vincent, dans Edward, dans Ed Wood) étaient jusqu'alors intégrées à une histoire qui toujours les dépassaient, les valorisaient ; là, pour la première fois, ce fut l'inverse : bref, de l'imagerie "burtonienne", comme Cronenberg fit de l'imagerie "cronenbergienne" avec Existenz et Spider et comme Gilliam produisit une stérile imagerie "gilliamesque" avec Las Vegas Parano et, pire, avec l'atroce Tideland)). Et Mars Attacks ! est bel et bien son dernier film que j'adore. A la limite, je dirais même que Nightmare Before Christmas qu'il ne signa pas mais dont il est souvent considéré comme l'auteur porte en germes les cuisantes déceptions qui suivront...

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  22. Vraiment pas d'accord... pour moi Sleepy Hollow est l'accomplissement logique de tout que Burton a fait dans les années 90 ; le moment où il s'approprie un vieux conte que tous les gamins américains connaissent pour en faire une fable gothique décalée, le moment aussi accessoirement où il parvient enfin à produire un scénario qui déroule parfaitement du début à la fin... "imagerie burtonienne" s'applique très bien à Sweeney Todd, mais certainement pas à Sleepy Hollow, qui ne ressemble d'ailleurs pas tant que ça aux précédents films de Burton...

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  23. C'est bizarre, mais il est vrai que Mars Attacks et Sleepy Hollow s'appuient tous deux sur une fascination explicite pour le cinéma bis, pas la série B de luxe, mais les nanars mal aimés. Cet amour du bis était présent dans tous les films de Burton, principalement Vincent, Frankenweenie et Edward Scissorhands. Dans ce dernier, cette imagerie, confrontée à des réminiscences de John Waters, du conte gothique, de Frankenstein, voire de La fureur de vivre, donnait un patchwork totalement inédit, passionnant. Ce n'est plus du tout le cas dans Sleepy Hollow, œuvre belle mais totalement univoque. Il s'agissait essentiellement, croyait-on, dans Sleepy Hollow et dans Mars Attacks de régler son compte à sa propre cinéphilie (et, dès lors, espérait-on, de partir voir ailleurs, ce qu'il ne fit jamais, excepté dans quelques scènes "réalistes" de Big Fish...). En cela, ces deux films succédaient harmonieusement à Ed Wood, le film où Burton se mit peut-être le plus "à poil".
    Sauf que Mars Attacks se doublait d'une verve corrosive assez rare, d'un mauvais esprit rappelant en effet le Joe Dante des bons moments (revoir le trop rare et méconnu Matinee, aka Panic sur Florida Beach), alors que, pour moi, Sleepy Hollow ne s'appuie que sur du vent et sur une imagerie fétichisée empruntant essentiellement à la Hammer... Entendons-nous bien : j'apprécie Sleepy Hollow (surtout pour ses qualités plastiques ; le récit, je le trouve assez laborieux), mais je le trouve déjà symptomatique de la mauvaise pente empruntée ensuite par Burton (voir Corpse Bride, bel objet creux lui aussi, dont on a l'impression que Burton s'y cite désormais plutôt lui-même que les autres).

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  24. En fait, Sleepy Hollow (film que j'adore aussi) - ah oui, désolé, j débarque dnas le débat -c'est un peu "un film de Tim Burton" dans le sens cliché du terme: du macabre, du gothique, avec une pointe d'humour, mais sans le côté rêveur d'un Edward...

    Alors, sur ce coup là, ca passe, sans problème, mais... ce serait presque le premier ou Burton s'autoparodie. (chose qu'il fait totalement dans le passé qu'il invente à Willy Wonka dans Charlie et la chocolaterie - à croire qu'il craignait que le film soit trop mignon s'il n'y avait pas rajouté cette dimension Angleterre XIX eme siècle.)

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  25. Ska >>> En fait je trouve que Burton commence à s'autoparodier APRES Sleepy Hollow. Avec effectivement Charlie, Corpse Bride, Sweeney Todd, qui empruntent énormément à l'esthétique de SH - au point qu'aujourd'hui quand on dit "burtonien" ça renvoie finalement plus souvent à cette imagerie qu'il développe à partir de SH qu'à ce qu'il a fait avant. Mais je persiste et signe : je n'ai pas le sentiment que SH en lui-même ressemble de près ou de loin à une parodie d'Ed Wood, Mars Attacks ou Edward, films dont il est somme toute assez différent... en revanche incontestablement Sleepy Hollow a fait date dans sa filmographie au sens il ressemble à un programme électoral de tout ce qu'il va mettre en oeuvre après (en moins bien la plupart du temps).

    Guic' >>> Certes ; cela dit le conte de Dahl (celui comme tous les autres, d'ailleurs...) n'a rien de "mignon", à la base.

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  26. Je compends que Sleepy Hollow ait déçu certains fans de Burton... mais comme Thom, j'adore ce film, c'est un de mes Tim Burton favoris.

    De toute façon, ce que je pense des films de Burton aurait de quoi faire bondir pas mal d'inconditionnels du réalisateur... jusqu'à Sleepy Hollow, je considère qu'il n'a fait qu'un vrai grand film, un chef-d'oeuvre, Ed Wood. Les Edward Scissorhands et Mars Attacks me semblent assez imparfaits, et surestimés. Pourtant, je les aime bien, mais sans partager l'admiration de beaucoup. Il y a chez Burton un côté un peu naïf et bébête auquel je n'adhère pas... Edward S est un peu mièvre, Beetlejuice ou Batman sont un peu cons... avec Mars Attacks, on a l'impression qu'il perd de cette "naïveté enfantine", qu'il devient plus sarcastique... mais en voyant le film, j'avais l'impression d'être face à une sorte de gamin lunatique qui essaie de se faire passer pour un type cool qui prend tout en dérision, sauf qu'on on sent l'artifice de la chose, il me donne l'impression de forcer sa nature...
    J'ai revu récemment le premier Batman, dont je ne me souvenais plus... bien dans sa première partie, beaucoup moins dans la seconde (et le Joker de Nicholson a été vraiment ringardisé par celui d'Heath Ledger... qui est à la fois beaucoup plus drôle et flippant, bien moins lourdingue et cabotin) je préfère le 2° Batman (De Vito est hallucinant en "Pingouin")... et je trouve que La Planète des Singes (souvent détesté par les fans de Burton, car le moins "burtonien", le plus conventionnel de ses films) pas si mal... bref, je suis loin de partager l'avis de la majorité sur ses films.

    J'aime particulièrement Sleepy Hollow pour des raisons très subjectives... et objectives. les raisons très subjectives, c'est que j'adore le XIX°, les ambiances mystérieuses et les grandes forêts du nord... un des univers que je trouve le plus fascinant, donc Sleepy Hollow ne pouvait que me captiver.
    La raison plus "objective", c'est ce "retournement" que je trouve très intéressant... on retrouve, comme toujours chez Burton, un héros décalé qui se confronte à la réalité. Normalement, c'est un personnage rêveur, qui vit dans un monde poético-imaginaire, et va s'en prendre plein la gueule parce que les autres ne peuvent le comprendre, parce qu'il est une "anomalie" dans la société... Edward Scissorhands, Jack du Nightmare before Christmas, Ed Wood... métaphore de l'artiste, mise en abyme du cinéaste étrange qu'est Burton.
    Mais là, si le personnage joué par Johnny Depp est autant - voire encore plus - décalé dans le monde dans lequel il évolue, c'est parce qu'il est justement totalement rationnel, parce qu'il ne veut laisser aucune place au merveilleux, au fantastique, à l'imaginaire, alors que tous ceux qui l'entourent y croient.
    Dans les précédents Burton, on regarde le monde à travers les yeux d'un "doux-dingue", dans celui-là, on regarde un univers fantastique à travers ceux d'un scientifique obtus (mais un peu fantasque, aussi...)
    Il y a aussi une certaine gravité dans Sleepy Hollow, un sérieux qui a de quoi diviser... les inconditionnels du Burton poético-gothico-enfantin trouvent forcément que le film perd du "charme" habituel de son regard, d'autres, comme moi, qu'il est plus captivant...

    Sinon, c'était quoi, le sujet ? :-)

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  27. Tu devrais peut-être faire un billet sur les films de Tim Burton, comme ça on pourrait lâcher nos coms, non ?! (tu me diras, il y en a qui ne s'en privent pas) Ou alors, comme c'est la saison des classements, on pourrait voter pour nos Burton préférés et huer les autres en leur donnant des points négatifs ! Ou encore, une combinaison des deux : un billet sur l'oeuvre burtonienne assortie d'un vote de tes lecteurs. Ne me dis pas merci pour le surplus de travail potentiel, je sais que tu es workaholic.

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  28. Justement, Thom, c'est pour ça que je considérais inutile de rajouter cette sorte de dimension gothique et cette volonté de faire de Wiwwly Wonka un personnage perturbé dans le scénario.

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  29. Guic' >>> franchement ce n'est pas un aspect qui me dérange, ç'aurait plutôt tendance à combler certaines lacunes du conte, qui n'avait pas tout à fait la même démarche.

    G.T. >>> parfaitement d'accord... d'ailleurs du coup je ne dis rien de plus ! :-)

    Mélanie >>> mort de rire. Un article sur les films de Burton c'est de l'ordre du possible, cela dit je serais sans doute un peu sévère, c'était vraiment mon cinéaste quand favori quand j'étais ado - beaucoup moins maintenant. Comme G.T. je trouve ses "classiques" un peu surestimés (sauf Beetlejuice, que tout le monde sous-estime).
    Quant aux classements... oh là non, on va déjà avoir le classement des séries des années 90 dès la fin de cette semaine, il faut savoir raison garder ! D'ailleurs, moi j'aime bien quand les discussions dévient un peu comme ça...

    (et là normalement quelqu'un débarque avec une suggestion de classement des meilleurs films des années 2000, quelqu'un d'autre applaudit, et je suis pris au piège...)

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  30. Beetlejuice déçoit obligatoirement parce que... Beetlejuice himself n'est pas si présent que ça dans le film :-/

    Juste une question: tu désignerai qui comme ton réalisateur préféré, maintenant, en fait?

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  31. (ahlala ! fallait pas me tenter...)

    1 Edward Scissorhands
    2 Batman Returns
    3 Vincent
    4 Mars Attacks
    5 Ed Wood

    ... et pour les pires, j'oscille entre La planète des singes et Charlie et la chocolaterie...

    (et désolé pour la digression, c'est la faute à Machin Wallace...)

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  32. Chouette, un classement ^^

    alors :

    1. Ed Wood
    2. Sleepy Hollow
    3. Batman Returns
    4. Big Fish
    5. Sweeney Tod

    (Quoique je n'ai vu Big Fish qu'une fois, j'avais beaucoup aimé sur le moment... mais faudrait peut-être que je le revoie pour être sûr)... (et je n'ai jamais vu Vincent)

    Sinon, le classement des films de la décennie... c'est marrant, j'y pensais hier soir (après mon article sur Lynch, je me demandais quels films de la décennie pourraient rivaliser avec Mulholland Drive et Inland Empire... je n'en voyais pas d'évident, et je me disais qu'il faudrait organiser un "classement" des films, pour voir ce que les blogueurs ont retenu de cette décennie, ceux qui les ont vraiment marqué... et ceux à côté desquels je suis passé...)

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  33. Guic' >>> probablement Cronenberg.

    Ska >>> Vincent en trois... franchement, si ça c'est pas du snobisme... ;-)

    G.T. >>> Chaud chaud chaud ! Gans of New York ? Dogville ? Mystic River ? History of Violence ? Valse avec Bachir ?...

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  34. Bon, comme je suis d'humeur badine... ;-)

    - Gangs of New York : ce truc qui se voudrait épique et qui s'échoue face à la fadeur de Leonardo et face au cabotinage de Day Lewis. Déjà De Niro chez Scorsese - ce grand petit cinéaste (ou l'inverse je ne sais plus) - m'a gavé, alors lui, qui fut pourtant bon dans une poignée d'autres films avant sa mue en acteur énorme...
    - Dogville : Ah ouais, le chef-d'œuvre de cynisme et de mysanthropie de Lars Von Trier. Ce type qui aurait du s'arrêter après Europa, il y a quinze ans au moins... À chaque film, désormais, un concept formel publicitaire, mais après ?
    - Mystic River : allons, allons, vous avez vraiment aimé le concours de grimaces opposant Sean Penn à Tim Robbins sous le digne arbitrage de Kevin Bacon (lui au moins sort sauf de ce naufrage d'acteurs pourtant jadis aimés)
    - History of Violence : ah ouais, le film où Cronenberg réussit à faire passer une honnête série B (film de commande totalement assumé pourtant) comme un chef-d'œuvre que même les lecteurs de Télérama ont aimé (alors qu'ils continuent à vomir Dolph Lundgren et Charles Bronson)... Bref, déjà, le syndrome Gran Torino et l'appropriation décomplexée de la figure du "vigilante" par le public européen... Heureusement, David se rattrapera avec son film suivant, débarrassé de l'ironie qui plombe HOV (putain ! les scènes farcesques atroces avec William Hurt)
    - Valse avec Bachir : ça, un film marquant ? Un buzz cannois déjà périmé, ouais...

    Non, vraiment, si je suis d'accord pour les deux Lynch que cite G.T., il y a au moins un film qui, pour moi, pourrait les dépasser dans mon cœur et dans le temps... Et je vous dirai lequel quand vous lancerez le concours... :-)

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  35. > "il y a au moins un film qui, pour moi, pourrait les dépasser dans mon cœur et dans le temps... Et je vous dirai lequel quand vous lancerez le concours..."

    Il y a intérêt parce que pour oser balayer Gangs of New York comme si c'était la première superproduction de merde venue, faut avoir un putain de grand film à sortir derrière ;)

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  36. oooh punaise, mais ska alors qu'on est si souvent en léger décalage dans nos goûts, je signe volontiers ce que tu dis de tous ces films, hormis gangs of new york, parec que scorcese, justement, ne me fait pas déplacer dans une salle depuis un bon moment, donc je ne l'ai pas vu.

    et pour ajouter mon grain de sel : Lady Chaterley. point barre :-)

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  37. on disait donc : (5 sans hiérarchie particulière)
    Mullholand drive
    Lady Chaterley
    Kill Bill
    Elefant
    Match point
    Star wars épisode 3
    Traffic
    volver
    Incassable
    Lost in translation

    je sais ça fait 10 :-)

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  38. et encore, j'ai un kim ki-duk qui me restait sur le bout de la langue, sinon je virais un des américains ^^

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  39. sûr qu'on n'a pas les mêmes goûts cinématographiques, mon cher Arbobo... ;-)
    hormis les trois premiers cités (kill bill, lady chaterley, mulholland drive), aucun ne figurait même dans mes top 10 annuels... ceci dit, mon film préféré de la décennie a été réalisé par un des réalisateurs que tu cites...
    sinon, franchement, Star Wars Episode 3 !!!

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  40. Bon, tu ne le craches ton top, Ska ? :-)

    Parce que c'est pas tout ça de sniper les autres, faut se mouiller, amène-nous tes chefs-d'oeuvre qu'on puisse les rétamer gentiment :-D

    (FIGHT ! FIGHT ! FIGHT !)

    (P.S. : Bobo, j'applaudis ton top, le mien serait relativement proche, moins Incassable)

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  41. Arbobo >>> les fighters se sont croisés ;-)

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  42. Je ne suis pas d'humeur aussi badine que Ska... et je ne serais donc pas aussi dur que lui sur ces films... et surtout pas sur History of Violence, que j'ai adoré (et pour aggraver mon cas auprès de Ska, j'ai aussi adoré Spider... de toute façon, j'aime tout ce que fait Cronenberg, il y a juste M Butterfly qui m'a un peu ennuyé... et Crash reste mon Cronenberg favori). Et j'aime bien Dogville et Gangs of NY...

    Sinon... j'aime bien la liste d'Arbobo... j'enlèverais Volver (parce que je ne l'ai pas vu), Incassable, Lady Chaterley, et peut-être Traffic...

    Je garde Kill Bill (le 1 et le 2), Elephant, Match Point, Star wars 3 et Lost in Translation... et j'ajoute bien sûr Inland Empire, puis A History of Violence, les Promesses de l'Ombre, Sleepy Hollow, les Infiltrés, the Barber, Valse avec bachir, Gran Torino... voire The Dark Knight et Two Lovers qui vieillissent bien dans mon souvenir (même s'ils ne sont pas si vieux)... mais bon, faudrait que j'ai une liste des films de la décennie sous les yeux pour ne pas en oublier...

    De toute façon, pour moi, Mulholland Drive et Inland Empire restent un niveau (si ce n'est pas deux, 10, ou 50) au-dessus de tous les autres...

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  43. Et j'oubliais Altman et Jarmusch... Gosford Park et Broken Flowers, donc... et plein d'autres^^

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  44. les tops c'est juste une manière de se donner des regrets de toute façon :-)

    au hasard, james gray ^^
    plus ceux qui vont me venir à l'esprit dans la soirée ...

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  45. C'est d'ailleurs pour ça que je prends plus de plaisir à organiser des tops collectifs qu'à publier les miens :-)

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  46. Moi je dis un top 2000s qui se respecte, contiendrait, La graine et le mulet et Rois et Reine pour la France, Three times et Millennium Mambo, In the mood for love, Le voyage de chihiro, Mulholland Drive, Saraband, Still Walking et 2 lovers pour des récents...voilà c'était mon ptit grain de sel :-)

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  47. Thom, là, comme ça, non, je ne peux pas te balancer un top ciné des années 2000... Il faut réfléchir... Mais assurément le film auquel je pense c'est Gerry de Gus Van Sant... Voilà... Et puis il y aurait sûrement L'enfant des frères Dardenne, peut-être Tropical Malady de Apitchapong Weerasethakul, Presque célèbre aussi (mais juste pour le fun). Et puis ces deux Lynch incontournables évidemment.

    PS : le bouquin de Wallace doit être vraiment médiocre pour qu'on ait dévié ainsi...

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  48. Pardon, je voulais dire Thomas....

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  49. Ah Gerry... je sais toujours pas si je le considère comme un chef-d'oeuvre ou un foutage de gueule... un peu des deux, sans doute...

    D'un côté, je ne peux nier qu'il m'a marqué, que j'en garde une image "forte"... de l'autre, quand tu vois pendant 1h30 deux types marcher dans un désert, normal que l'image te reste...
    Un film à la fois chiant et fascinant^^

    Mais bon, je le considère tout de même plus comme un grand film qu'un mauvais...

    On pourrait aussi élire le plus mauvais film de la décennie... pour moi, c'est le film chilien "Tony Manero", vu il y a peu... je voulais - justement - voir Harvey Milk, c'était le dernier soir... mais plus de places (c'était le printemps du cinéma)... je vais donc voir Tony Manero, en me disant que j'allais tenter un film plus "confidentiel"... et c'est un des pires trucs que j'aie pu voir au cinéma. Lourd, lent, soporifique, sans intérêt, déplaisant, des personnages tous aussi antipathiques et insipides les uns que les autres...

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  50. Ska: il y a au moins un film qui, pour moi, pourrait les dépasser dans mon cœur et dans le temps... Et je vous dirai lequel quand vous lancerez le concours... :-)Euh... Bienvenue chez les Ch'tis?

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  51. je ne suis pas un spécialiste de ciné, mais arbobo n'a pas mauvais gout... ni ska d'ailleurs... Flute, je ne suis pas dans le ton, trop gentil Xavier, trop gentil... euh allons-y:
    comment se fait il que personne ne cite Requiem for a Dream, bande de loosers???

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  52. Ayant été étudiant sans connexion internet j'ai du acquérir un sacré retard en cinéma, mais bizarrement, lma plupart des films qui m'ont marqué c'est des films "indés" type Sundance: Little Miss Sunshione, Juno, Garden State... (Clerks 2 - non, la je plaisante. Mais le 1 reste un de mes films préférés)

    Sinon je plussoie Arbobo pour Star Wars 3. Mais en meme temps, faire mieux que les deux précédents c'était pas dur.

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  53. En fait j'allais remercier Boeb'is pour sa liste spéciale "berceuses cinématographiques" (en même temps avec un blog nommé "Berceuse électrique"...), mais finalement non, pas possible, avec Gerry Ska a largement écrasé toute concurrence en matière d'assoupissement devant l'écran. Pure escroquerie que ce film à mourir d'ennui, prétentieux et chiant comme un film d'auteur français... Elephant et Paranoïd Park ont pour eux de parler à leur époque, Gerry c'est vraiment du Van Sant en roue libre qui se regarde (mal) filmer (comme Last Days, d'ailleurs, dont la seule qualité est d'avoir une B.O. d'enfer). Et donc c'est lui qui doit éclater les deux merveilleux derniers Cronenberg ? Les bras m'en tombent, je ne crois même pas qu'il soit nécessaire d'argumenter...

    ... bon, nulle offense cher Ska , je suis bien sûr toujours dans l'optique FIGHT ! FIGHT ! FIGHT ! :-) Je ne trouve pas Gerry si nul que ça, mon vrai point de vue serait plutôt proche de celui de G.T. ... mais c'était trop tentant - je me suis laissé emporté ! ;-)

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  54. Commentaire pas tellement étonnant, puisque Thom n'a jamais aimé Gerry...

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  55. Wow ! presque aussi bonne que ma blague d'hier sur l'impact esthétique de PJ Harvey :-)

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  56. ^^ en même temps fallait un peu relever le niveau snobisme, car vous l'êtes à peu près 1000 fois moins qu'en musique (non mais Star Wars quand même!), sauf Ska évidemment qui a fait fort avec Gerry. D'ailleurs, je rajouterais bien Parle avec elle, (mais les Almodovar postérieurs sont vraiment décevant, je suis surpris de voir mentionné Volver) et pourquoi pas There will be blood qui m'avait bien bluffé, voir un ptit Tsai Ming Liang pour faire genre :-). Et pourquoi pas aussi un pixar, Wall-E ou Monster inc!

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  57. Je suis carrément d'accord avec toi... on est nettement moins snobs qu'en musique, sauf pour Ska, chez qui on peut observer le phénomène inverse :-)

    Parfaitement d'accord aussi sur Parle avec elle... bien plus fort, beau, et inventif que Volver à mon avis. Un des rares films à m'avoir fait pleurer...

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  58. Mais je réalise qu'il n'y a pas un seul film francais dans votre liste des meilleurs films des années 2000...
    Y en a pas un pour trouver grâce à vos yeux??

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  59. Trouble Every Day, allez hop, vendu.

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  60. "Pure escroquerie que ce film à mourir d'ennui, prétentieux et chiant comme un film d'auteur français..."

    j'ai bien noté l'optique "fight, fight, fight" mais "prétentieux et chiant comme un film d'auteur français..." ? Non, vraiment, Thomas, faut pas écrire des trucs comme ça... C'est le genre de raccourcis qu'utilisent les Guignols sur le cinéma français et ça me dérange...
    Sinon, nul snobisme dans mes choix... Et encore, je me suis retenu, je n'ai pas cité La peur, petit chasseur de Laurent Achard, superbe court métrage contenant en 10 mn plus de cinéma que toute la filmographie de Scorsese... (bon, ok, là, j'exagère...)

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  61. Bah, le seul truc bien dans cette escroquerie chic et toc qu'est Trouble Every Day, c'est la BO des Tindersticks... :-)

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  62. guic, lady chaterley est anglaise... mais le film est français ^^

    cela dit, je ne me souvenais plus de la date, mais j'ai adoré "va savoir" de Rivette, un de mes préférés de lui

    et les films de kéchiche, je les ai toujours pas vus, donc pas d'avis :-)
    ni "de battre mon coeur s'est arrêté" (le précédent ne mérite pas un top 10).
    dans un top, on met aussi ce qu'on connait :-)

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  63. "Sinon je plussoie Arbobo pour Star Wars 3. Mais en meme temps, faire mieux que les deux précédents c'était pas dur"

    c'est surtout probablement le meilleur des 6, à ma grande surprise

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  64. Ah tiens, sinon, je rajouterais bien Un couple parfait de Nobuhiro Suwa, "un film d'auteur français chiant comme la pluie"... :-/

    Last Days, je suis d'accord : là, c'est bien du foutage de gueule...

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  65. Ska >>> même en mode FIGHT je dois bien reconnaître que dans TED, la B.O. est mieux que le film, et elle est même mieux que quasiment tous les albums "officiels" de Tindersticks...

    Arbobo >>> personnellement les films de Kechiche ça m'emmerde grave, pas du tout mon genre, mais je voudrais pas en dégoûter les autres...

    (le Star Wars III est magistral. et puis c'est tout.)

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  66. Et L'empire contre-attaque, alors ?

    De battre mon cœur s'est arrêté ? Franchement, Arbobo, tu n'as rien raté... A moins que Romain Duris fasse fondre ton cœur de midinette... :-)

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  67. Non, non, non!!!

    L'Empire contre-attaque reste un tour de force magistral: t'en connais beaucoup des films de SF avec une telle portée tragique?

    La revanche des Siths reste le meilleur de la seconde trilogie qui est en fait la première (enfoiré de George Lucas t'aurais pas pu leur donner des noms... Disons la "trilogie Anakin")

    Mais la première qui est la seconde (Trilogie "Luke") reste bien meilleure, bien devant, et en tous points.
    Remarquez d'ailleurs comment la trilogie "Anakin"" gâche la portée dramatique de "Luke, je suis ton père"... Rien que ça, ça la fait passer derrière.


    Dans les deux trilogies, on garde un bon souvenir du dernier tome parce que c'est le plus animé, et que les dénouements sont très bien orchestrés (quoique.... la fin du combat Grievous - Obi-Wan est particulièrement affligeante).... Mais le point culminant, le truc qui fait que Star Wars, c'est Star Wars, eh ben c'est la fin de l'Empire contre - attaque. (quand je pense qu'à l'époque ils ont du attendre 3 ans pour voir la suite..... moi ca m'aurait rendu fou. Heureusement j'avais que 10 minutes de pub à attendre, moi.)

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  68. Ah, oui, je répondais à Arbobo: ca a son importance.

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  69. Pas du tout d'accord sur le fait que l'épisode III gâche en quoi que ce soit l'épisode V. Au contraire : cela renforce d'autant plus la dimension tragique de savoir avant le personnage la surprise qui l'attend... c'est même un peu le principe de la tragédie ;-)

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  70. Ca garde la surprise pour Luke... mais pas pour nous!
    Si la phrase est devenue si mythique, c'est bien parce que c'est un ressort fascinant de la trilogie originale. La stupeur que ca a du engendrer quand l'épisode V est sorti!!
    (Même si, certes, je sais pas, le rebondissement était peut être déjà éculé, j'en sais rien, la littérature a déjà du avoir des "Je suis ton père" en pagaille...)

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  71. Carrément, oui. Et puis je sais pas, moi la première fois que je l'ai vu, j'avais beau ne pas le savoir, je m'en doutais un peu...

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  72. Et c'est pas pathétique quand même tous ces petits arrangements qu'a bricolé Lucas pour que sa deuxième trilogie concorde avec la première... Genre tout était écrit, pensé dès le départ, ce qui est archi-faux, il faut le savoir. C'est pathétique cette deuxième trilogie, des clins d'oeil lourdingues, des contresens en veux-tu en voilà, juste de quoi satisfaire le fan qui se contente de la connivence et du plaisir d'être caressé dans le sens du poil, à nouveau en terrain connu...

    Cette seconde trilogie (appelez-là comme vous voulez) - tous comme les "éditions spéciales" qui intégraient des modifications scandaleuses (genre Han Solo est, en fait, en légitime défense quand il descend Greedo) - c'est un crachat à la gueule de mon enfance... Je déteste George Lucas...

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  73. Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Où il est le gentil Ska de d'habitude ???

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  74. Sans compter que derrière il a rien trouvé de mieux à faire que de s'en prendre à la seconde des idoles de nos enfances... Indiana Jones.

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  75. Ben, en fait, Thomas, c'est que d'habitude on parle moins de cinéma... ;-)

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  76. Je sais bien :)

    Cela dit c'est vrai que tu es vachement plus dur en ciné qu'en musique (ou alors tu es très dur en musique, mais discrètement et sans faire de vague, alors que là on te sent déchaîné, limite je planque ma femme et mes gosses ^^)

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  77. Disons que, là, on est un peu sur mon terrain "professionnel". C'est normal que je m'enflamme. Et puis tu sais bien que la mauvaise foi et les formules à l'emporte-pièce sont un peu l'apanage du critique... Je m'amuse... :-)

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  78. Excuse alors mon ignorance... je savais pas du tout que tu bossais dans le cinéma, tu me l'apprends à l'instant.

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  79. Pas de souci... Ceci dit, tu n'avais pas spécialement à le savoir... :-)

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  80. le temps passe vite, "merci pour le chocolat" est sorti en 2000, il pourrait êter en lice,

    mais pas tant que "sous le sable" de ozon, de 2001.
    des films qui me paraissaient plus anciens, mais ce ozon là serait probablement dasn mon top 10 raisonné et travaillé :-)

    "rois et reines" et merci pour le chocolat serait pas très loin, dans la liste d'attente.
    il y en a d'autres qui me viendront à la longue, je m'en fais pas ^^

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  81. Merci pour le chocolat ? Hum... je l'avais bien aimé à l'époque mais quand même, de là à le mettre dans le Top des années 2000... tiens, il y a Un Conte de Noël, aussi...

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  82. Un conte de Noël : comme j'ai détesté ce film... je n'aime pas du tout le regard que Desplechin porte sur ses personnages. Son cynisme, sa misanthropie manifeste, ses effets maniérés, me rendirent ce film très antipathique. Rois et reines, ça allait encore...
    Quant à Chabrol, j'ai adoré ses films des années 70 (Les biches, La femme infidèle, La rupture, ce genre de choses), j'ai à chaque fois envie d'aimer ses nouveaux films et je le trouve vraiment trop flemmard, pauvrement téléfilmesque, depuis bien trop longtemps (Bellamy, je trouve ça atroce et ennuyeux au possible). Les derniers que j'ai vraiment aimés de lui, ça doit être L'enfer et La cérémonie, c'est dire...

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  83. Au moins nous sommes (relativement) d'accord sur les derniers Chabrol...

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  84. Pour une fois que je poste un commentaire d'une remarquable perspicacité, tout le monde s'en branle! Je dois vraiment puer du clavier...

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  85. euh, un commentaire perspicace de ma part, je n'en vois qu'un: celui qui évoque Requiem for a Dream... mais peut etre ai je surrestimé la valeur de ce film...

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  86. Ben, moi, Xavier, j'aime assez Requiem For A Dream... Pour ses parti-pris formels assez impressionnants et pour avoir redonné enfin un rôle conséquent à Jennifer Connelly...
    Loin d'être dans mes 10 préférés, ceci dit, mais quand même assez marquant (c'est d'ailleurs le seul Aronofsky que je trouve vraiment réussi...). Et quelle belle B.O. là aussi...

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  87. Le gros défaut de Requiem... c'est que quand tu l'as vu, t'es tellement traumatisé que tu veux plus jamais le revoir. Tiens, rien que d'en parler je me sens pas bien.

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  88. Mais... pourquoi on organiserait un classement des films chez Ska, tenez ? :-)

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  89. Oui c'est une bonne idée, et c'est toujours bon d'avoir l'avis d'un spécialiste...

    Et je suis aussi entièrement d'accord avec Guic (une fois de plus. d'ailleurs il m'a piqué mon idée de Hartley Coeur à vif pour les séries... mais bon, là je mélange les articles, ca va devenir dur à suivre...)

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  90. Ouais, mais, là, voyez, je pars à Cannes, un déménagement m'attend, 7and7is roupille un peu... Et puis, surtout, je serais infoutu de calculer des moyennes et des trucs du genre... Et si j'ai fait un blog de musique, c'est pas pour y parler de cinéma (enfin, pas tant que ça en tous cas...) :-)

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  91. "mais bon, vous êtes un écrivain, vous êtes censé faire preuve d'un peu de subtilité (sinon vous n'avez qu'à écrire des films, merde)"

    Magnifique !

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